C’est désormais officiel : Carlo Ancelotti, l’un des entraîneurs les plus titrés de l’histoire du football, devient le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale du Brésil. Une annonce qui fait l’effet d’un tremblement de terre dans le monde du football, marquant la première fois qu’un non-Brésilien prend les rênes de la Seleção depuis plus de cinquante ans.
Un choix stratégique et symbolique
La Confédération brésilienne de football (CBF) a confirmé l’arrivée d’Ancelotti pour diriger la sélection lors des qualifications sud-américaines pour la Coupe du monde 2026. Le technicien italien, libre après son départ du Real Madrid, a accepté le défi de prendre en main l’équipe la plus titrée de l’histoire mondiale, avec cinq étoiles au palmarès. Sa mission est claire : reconstruire une Seleção capable de reconquérir les sommets, après une Copa América 2024 décevante.
Une nomination bien accueillie par les joueurs
De nombreux cadres de la sélection, comme Vinícius Júnior et Rodrygo, qu’il a dirigés au Real Madrid, ont salué cette nomination. "Carletto", comme l’appellent affectueusement ses joueurs, est reconnu pour sa capacité d’adaptation, sa lecture fine des matchs et sa gestion humaine hors du commun.
Une page se tourne dans l’histoire du football brésilien
Avec cette nomination, le Brésil rompt avec une longue tradition de sélectionneurs nationaux, envoyant un signal fort : la Seleção est prête à sortir des sentiers battus pour retrouver le sommet. Ancelotti, déjà vainqueur de quatre Ligues des champions, devient ainsi le premier Européen à entraîner la Seleção depuis 1965.
Une pression à la hauteur de l’enjeu
Si l’annonce suscite l’enthousiasme, elle place aussi Ancelotti sous une pression colossale. Le peuple brésilien attend des résultats concrets, et les prochains matchs de qualification pour le Mondial 2026 seront son premier test. Pour Carlo Ancelotti, cette nouvelle mission est l’occasion d’écrire un nouveau chapitre de sa carrière légendaire et, peut-être, d’offrir au Brésil la sixième étoile tant attendue.