Dans la nuit du 7 mars 2025, la Russie a lancé une attaque massive contre l’Ukraine, utilisant au moins 58 missiles et 194 drones. L'armée ukrainienne affirme avoir abattu 134 de ces engins grâce à ses systèmes de défense, dont les Mirage 2000 fournis par la France.

Les frappes ont touché plusieurs villes, causant des dégâts considérables. À Kharkiv, cinq personnes ont été blessées, dont une femme sortie vivante des décombres. Odessa et Ternopil ont également été visées, avec des infrastructures critiques endommagées.

Face à cette escalade, le président américain Donald Trump a menacé d’imposer de nouvelles sanctions économiques contre la Russie, bien qu’il ait laissé entendre que Vladimir Poutine souhaitait mettre fin à la guerre.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a renouvelé son appel à une interdiction des missiles et drones russes pour faciliter un cessez-le-feu. L’Ukraine poursuit des discussions intensives avec l’administration Trump pour parvenir à une trêve, tandis que la Turquie soutient également l’idée d’un arrêt des frappes aériennes et maritimes.

Une réunion est prévue le 11 mars en Arabie saoudite entre des représentants américains et ukrainiens pour tenter de poser les bases d’un accord de paix et d’un cessez-le-feu.

Pendant ce temps, l’Union européenne a validé un plan de 800 milliards d’euros pour renforcer ses capacités de défense, anticipant une possible réduction du soutien militaire américain à l’Ukraine. Le Kremlin, de son côté, dénonce une "rhétorique de confrontation" de la part des Occidentaux.